Ce qu’il faut savoir sur les verrues génitales.

23/03/2017 | Maladies et maux

Encore appelé les condylomes, les verrues génitales sont la conséquence d’une infection au papillomavirus. Ce dernier communément appelé HPV est contracté lors des relations intimes dans le cas où l’un des partenaires est atteint. Il est fort important de constater que ce virus est plus fréquent chez les femmes qui ont plusieurs partenaires sexuels. De plus il faut aussi noter qu’il existe plusieurs formes de papillomavirus, et que les verrues génitales ne sont qu’un type.

Manifestation

La plupart du temps, les verrues génitales se manifestent par de petites tuméfactions dont les sièges sont les contours des parties génitales, l’anus, le rectum. Ces tuméfactions sont difformes et évoluent très rapidement à proximité l’un de l’autre. Leurs évolutions leurs donnent un aspect de choux fleurs sur la peau. Aussi, il existe des verrues qui ne produisent pas ces tuméfactions mais qui pourtant sont là. Ils sont toutefois détectables en consultation médicale. Ceux qui présentent cette forme de verrue génitale sont souvent les plus contagieux. La personne souffrante de cette infection ressent des brulures, des démangeaisons. Il arrive parfois que de petites gouttes de sang coulent des petites fissures qui au fil du temps se manifeste sur ou entre les tuméfactions.

Mode de transmission

Généralement le papillomavirus, vecteur des verrues génitales est un virus génital. Ce qui fait que le mode de transmission le plus connu pour cette maladie est la relation sexuelle ou intime. Toutefois, le virus peut aussi se transmettre lors des relations buccogénitales. Dans ce cas, l’on peut voir la verrue apparaitre sur la muqueuse buccale du partenaire. D’autre part, une femme enceinte soufrant de cette infection, peut à la naissance contaminer son enfant si elle ne se soigne pas avant. Il existe aussi un certain nombre de détails de notre style de vie qui rendent le terrain favorable à ce virus. On peut retenir: la consommation des médicaments immunosuppresseurs, la consommation abusive de l’alcool, du tabac, des drogues tel que la cocaïne, la marijuana, le cannabis, etc. Ces substances réduisent les résistances du corps.

Diagnostic

La verrue génitale est d’ordinaire visible. Toutes fois c’est le médecin qui en fait le diagnostic. En effet, il existe divers infections cutanés qui se ressemblent. Pourtant de par certains traits spécifiques qu’elles présentent, le médecin arrive à l’identifier et à faire la différenciation. Dans le cas où elles ne sont pas visibles, le médecin applique sur la partie ou le patient signale des démangeaisons de l’acide acétique. Suite à cette application les verrues apparaissent sou forme de petites plaques blanches. Aussi pour réussir le traitement des verrues, il est important de déterminer le sous type auxquelles il appartient. Pour le faire, il effectue un examen de biologie moléculaire suite à un prélèvement par frottis sanguin, ou prélèvement de tissus.

Traitement.

Pour traiter une verrue génitale, il faut d’abord s’attaquer au virus vecteur qui est le papillomavirus. Lorsque le virus est combattu les verrues génitales guérissent d’ordinaire sans traitement. Des produits tels que l’Interféron et l’Imiquinod permettent de combattre le virus. Il est important que pour la réussite du traitement les deux partenaires doivent la suivre simultanément. Cela évite les risques de contamination.

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